JE VIENS DE MATER UN DVD !

je viens de mater Coco,bah il est beau,y a de la musica mais il sera vite ""oublier"" pour ma part.

VU le film français SEULS avec des ados livrés a eux meme dans un monde ou tout le monde a disparu.....

Meme si le début est assez sympa ca part vite en couilles.... avec une fin totalement ridicule.

J'ai regarder "l'école buissonnière" hier soir,jolie petit film sans prétention,il ma beaucoup rappeler "Ni vu, ni connu" et "les enfants du marais".Donc de jolie paysage,une histoire sobre mais simple et bons acteurs (meme si je ne suis pas fan de Cluzet).

drfloyd a écrit:VU le film français SEULS avec des ados livrés a eux meme dans un monde ou tout le monde a disparu.....

Meme si le début est assez sympa ca part vite en couilles.... avec une fin totalement ridicule

J’ai vu aussi.
Énorme déception.
C’est au mieux un bon telefilm canal avec un casting vraiment bas de plafond.
Dommage, la proposition de genre et graphique était plutôt bienvenue.

Ce soir j’ai maté Lost city of Z.
Mon dieu la classe du film ! Cette photo ! Le film est absolument superbe et très touchant. Je conseille chaudement !

Supasaya a écrit:Ce soir j’ai maté Lost city of Z.
Mon dieu la classe du film ! Cette photo ! Le film est absolument superbe et très touchant. Je conseille chaudement !

Mon film de 2017 au cinéma

J’avoue je m’attendais pas a une telle qualité de narration et esthétique.
Je pense aussi que pour le moment c’est le meilleur film de 2017 que j’ai vu, de très loin.

Je ne me souviens plus si tu l'as vu ou pas ... Mother!

Nan pas vu.
Tu le fais penser qu’il faut que je le vois tiens car j’ai pas mal de potes qui m’en ont parlé et le mien que je puisse dire, c’est qu’il a l’air clivant...
Je suis très curieux du coup.

Ah ça pour être clivant, il est sacrément clivant ... et puis y a moi qui ne sais plus trop quoi en penser à force d'y "re"penser.
En fait, tout dépend de ton approche du cinema d'Aronovski. Mother c'est du Aronovski sans concessions, pour le meilleur mais aussi pour le pire (proportion très négligeable sur l'ensemble de sa filmo). Perso je ne me suis toujours pas décidé à choisir un clan plutôt que l'autre. En tout cas c'est une vraie proposition de cinema et il est 10 000 fois mieux que Noé, mais en même temps faire mieux que Noé ce n'était pas bien difficile.
Et puis finalement, Mother est très proche de The Fountain, sauf que The Fountain j'ai adoré sans concessions.

Je t’avoue que noe, alors que j’en attendais absolument rien, m’a plutôt plu. Sans le triuver génial, j’ai pris quand même plaisir a le mater.
Mais bon, je vais mater mother asap et je te fais un retour dessus. De toute façon je suis habituer a voir des propositions et des écritures cinématographiques parfois étranges donc j’aime voir un film qui propose un contenu très clicant
Tu ravives en moi ma curiosité sur ce film. Merci.

Vu Lost city of Z avant hier également. Pas rentré dans le trip. En fait, ça me donne l'impression que le film survole d'une manière superficielle l'oeuvre qu'il traite. Les situations et les époques se succèdent les unes aux autres à un rythme bien trop rapide pour favoriser l'immersion.  Je n'ai ressenti aucun souffle épique alors que c'est un film sur l'exploration de territoires vierges. Damned, les expéditions dans la jungle, on dirait des touristes en ballade, c'est trop propre. Sans parler de l'épisode totalement ridicule avec le généreux donateur bien trop gras pour partir en expé et qui part en vrille.
Les Indiens, comme le reste des persos secondaires passent inaperçus car traités comme des pantins. Idem pour la forêt. 
Bref, tout est en second plan, hormis le désir d'avancement du héros. 
Très  très loin de la beauté enivrante  et du souffle épique de Mission et Fitzcarraldo (pour rester dans cette région du globe). 

Maté ceci également :

Si vous aimez l'artiste, vous apprécierez cette intrusion respectueuse dans les méandres de sa vie privée. 

Oui lost city of Z a des défauts aussi, mais l’exploration dans la jungle n’est qu’un prétexte. Le vrai fond du film, L’intention du réalisateur, c’est de traiter de l’ambition et de la réputation des hommes.
Et c’est donc ce qu’il fait a merveille en exposant les bienfaits comme les méfaits et les deviances de celle ci.
Je crois qu’on a pas vu le même film.

Toi a écrit:L’intention du réalisateur, c’est de traiter de l’ambition et de la réputation des hommes

Moi a écrit:tout est en second plan, hormis le désir d'avancement du héros

oui au final on a bien vu le même film  

Bah donc c’est bon alors  
Ce film est énorme non ? Si tu y mets du football a la place de sa quête d’aventure, ou de la politique, tu crois que tu aurais mieux compris ce qui était important dans ce film ?

Lost City of Z sera pour James Gray ce qu'a été GONY pour Scorsese, une incursion ambitieuse et déroutante du film de gangsters au sein d'une fresque épique ... c'est en tout cas comme ça que je l'ai perçu.

Je me demande pourquoi simplement effleurer le sort des Indiens, le côté mystique de la forêt tropical (et ses dangers), le besoin d'exploration, les querelles politiques et scientifiques, ne pas donner du corps aux personnages secondaires pour ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme. Peut être que le réal aurait du transposer le sujet avec des footballers ou des politiciens en effet...
Faudrait que le lise le roman, je suis presque certain que le livre est trop dense pour en faire un film.

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

lessthantod a écrit:

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

Je ne me rappelle pas avoir vu un seul film de ce gars. Il ne décrit que des connards égoïstes ?

Tryphon a écrit:

lessthantod a écrit:

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

Je ne me rappelle pas avoir vu un seul film de ce gars. Il ne décrit que des connards égoïstes ?

oh que non, mais c'est une faute à rattraper de ne pas avoir vu ses films!

J'avais bien envie de mater Lost City, mais j'avoue que le résumé de MajorTom me refroidit un peu...

regarde plutôt the yards et we own the night!

Je connais pas tres bien l’art de James Gray mais le film ne dépeint pas l’expédition d’une aventure dans la jungle. Ce n’est juste pas le sujet, c’est le prétexte.
De même, comme dans toute adaptation cinématographique, un film est ecrit pour avoir des intentions qui ne sont pas forcément celles du livre.
Un film ne peut raconter exactement la même chose qu’un livre, mais seulement la vision d’un homme qui veut nous parler de quelque chose.
Ici, c’est la demesure des ambitions d’un homme doué, passionné, bienveillant et aimant. Sa vie est une succession d’événements heureux, parfois hasardeux, parfois parfaitement gérés.
Cette quête constante de la renommée et l’orgueil de son ambition le conduiront à sacrifier beaucoup dans sa vie, et que les autres sacrifient pour son but toutes leurs vies (amis et familles).
Son aliénation certes toujours positives, jamais montrée de manière negative comme une addiction mais une obsession maîtrisée, avec une certaine maturité. Son histoire le nourrira même d’une expérience de la vie qu’il tentera d’expliquer a ses enfants qu’il peinera à sensibiliser sur les besoins qu’il a de faire ca, et donner un sens à cette entreprise : le respect de sa personne et ses ambitions comme tremplin dans la vie et l’exemple à suivre, en contradiction totale avec sa propre vie qui fut totalement l’inverse (l’ombre du père qui a salit son nom)
C’est beau, c’est subtil, c’est emouvant et diablement simple.

J’ai beaucoup apprécié sienna miller pour sa sensibilité et son jeu juste et très touchant.

Tryphon a écrit:

lessthantod a écrit:

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

Je ne me rappelle pas avoir vu un seul film de ce gars. Il ne décrit que des connards égoïstes ?

En portrait de connard égoïste, je place en tête le chef d'oeuvre "There will be blood"

Non mais mate le City of Z,  Supasaya a les bons arguments. J'étais peut être pas dans ma bonne phase lunaire pour l'apprécier. Et +1 pour Sienna Miller, de loin la meilleure du casting.

ah, et si on lançait un TOP 10 des roles de "gros connards égoïstes" au cinéma ??? 

Tryphon a écrit:

lessthantod a écrit:

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

Je ne me rappelle pas avoir vu un seul film de ce gars. Il ne décrit que des connards égoïstes ?

Personne n'a parlé de connards égoïstes, ce sont plutôt des petits malfrats, des types paumés qui essayent de s'en sortir mais qui fréquentent les mauvaises personnes ... du film de gangsters, quoi!

Gringos10 a écrit:regarde plutôt the yards et we own the night!

+ Little Odessa et The Two Lovers.

sinon un role secondaire de gros connard dans les séries TV, j'en tient un fabuleux... le gérant du Knick   Barrow !!!!

C'est quand meme tres tres fort !!!!!!

+ le Dr Gallinger, énorme aussi !!!!!!

Franchement c'est le top du top ces 2 là

Oui, mais alors seulement si on ne connait pas Larry David et le personnage de Georges Costanza dans Seinfeld ...

lessthantod a écrit:

Tryphon a écrit:

lessthantod a écrit:

MajorTom a écrit:ne parler en fait que du jusque boutisme de l'ambition d'un homme.

A l'image de toute sa filmo, c'est bien du james Gray.

Je ne me rappelle pas avoir vu un seul film de ce gars. Il ne décrit que des connards égoïstes ?

Personne n'a parlé de connards égoïstes, ce sont plutôt des petits malfrats, des types paumés qui essayent de s'en sortir mais qui fréquentent les mauvaises personnes ... du film de gangsters, quoi!

Ça me donne encore moins envie...

Je sais bien que ça te froidit, mais je préfère t'éviter toutes désillusions

James Gray c'est du film de gangster, c'est du Scorsese moderne ... et c'est surtout du grand cinema.

Les rôles de paumés, c'est surtout souvent une excuse pour que le personnage ait une conduite irrationnelle, souvent amorale, tout en obligeant le spectateur à rester en empathie. J'aime moyen.

Je suis d'ailleurs pas super fan de Scorsese, même si c'est indéniablement très beau.

Tu fais ce que tu veux et chancun ses goûts, mais c'est dommage de se priver du meilleur des Scorsese, James Gray, Michael Mann, Brian De Palma, Quentin Tarantino, Abel Ferrarra, PTA, Nicolas Winding Refn, Cronenberg, Coppola, John Woo, Wong Kar Wai, Kitano, Melville, Godard, ...