[Test] ILLBLEED (Dreamcast)

Support : Dreamcast
Développeur : Climax Entertainment
Editeur : Sega (seulement en import)
Date de sortie : 2001


Faisant écho au thème abordé dans le précédent numéro de RetroGeek, voilà Illbleed le jeu le plus malsain qu’il m’est été donné de voir. En 2001, Resident Evil a déjà fait des émules et le concept de Survival Horror est retourné dans tous les sens pour en développer toutes les facettes.

Dans Illbleed, le maître-mot c’est la peur : la peur du joueur mais également (et surtout) la peur de votre avatar, la charmante Eriko à qui il va arriver la plus étrange des aventures…
Voilà comment tout débute. Eriko est une jeune étudiante fan de films d’horreur. Elle rencontre ses amis Kevin, Mickel et Randy qui ont récupérés des invitations spéciales pour un nouveau parc d'attractions : Illbleed. Une récompense de 100 millions de dollars est offerte à celui ou celle qui réussira à sortir vivant de ce cauchemar organisé : les compagnons décident donc de se lancer dans l'aventure malgré la désapprobation d'Eriko. Sans nouvelles d’eux depuis 3 jours, elle part à leur recherche. Le niveau du cimetière va vous servir à vous faire la main mais le jeu commence réellement en arrivant dans le cinéma où vous allez obtenir votre première mission (6 salles, 6 missions). Vous disposez d’un radar, un compteur de santé et un compteur d’adrénaline très important car c’est le cœur du jeu.



Ce qui différencie Illbleed de Survival Horror plus classiques c’est son principe de gestion basé sur les 5 sens d’Eriko. Quand vous approchez d’une zone, votre radar vous signale les pièges éventuels. Ce n’est pas immédiat, il faut le temps à Eriko de ‘sentir’ son environnement. Il ne vaut mieux pas courir sinon vous allez rapidement vous prendre tous les pièges. Vous pouvez utiliser votre réserve d’adrénaline pour scanner l’endroit (avec votre moniteur spécial : le Horror Monitor) et ainsi anticiper les pièges de l’endroit mais cela avant de savoir si ces fameux pièges en sont (vous suivez toujours ?). Vous vous retrouvez donc à utiliser votre adrénaline dans des endroits semblant dangereux mais pas forcément. Vous allez vite vous rendre compte que le compteur d’adrénaline ne remonte pas vite : il faut se battre et vaincre les monstres (zombies médecins, gâteau vampire, poupée gonflable : où vont-ils chercher des bestioles pareilles ?) ou trouver des seringues dans les magasins.



Quand vous tombez dans un piège ou que vous êtes blessé, vous saignez et c’est également un paramètre de jeu qu’il va falloir apprendre à gérer correctement. Pour ça il faut retrouver son calme (pas évident quand on vient de se faire lacérer lamentablement), s’arrêter de courir et attendre quelques instants. La blessure s’arrête d’elle-même. D’ailleurs, ça permettra aussi a votre rythme cardiaque de diminuer car c’est également un paramètre à gérer…Tout ce qui fait peur à Eriko fait monter son rythme. A haut niveau vous risquez l’évanouissement, voire même la mort par arrêt cardiaque. Et l’arrêt cardiaque n’est jamais loin avec tout ce qui vous tombe dessus. Certains passages sont des amoncellements de trucs prêts à vous surprendre au moindre faux-pas, les animations étant à l’avenant bien sûr. Les développeurs n’ont pas lésiné sur les giclées sanguines. Si vous aimez ça, vous en aurez pour votre argent.
En fin de niveau vous affrontez un boss de manière classique où il vous faudra frapper et vous enfuir. Les combats ne sont pas le point fort du jeu.



TECHNIQUE :
Les graphismes sont dans la moyenne de ce qui se faisait à l’époque sur Dreamcast mais ne sont pas révolutionnaires. Les éléments de peur (le bestiaire est vraiment barré) sont plutôt bien rendu c’est un effort notable car faire peur dans un jeu vidéo était déjà un challenge de taille.

AMBIANCE :
Il faut aimer les films d’horreur, l’humour sombre et malsain.
Musique complètement dans le style : sinistre à souhait.

JOUABILITE :
Assez étrange, le jeu nécessite qu’on s’investisse un minimum dedans pour commencer à percevoir le concept et l’intérêt de certaines choses.

L’idée de gameplay et plus que louable mais vraiment pas facile à appréhender.
On passe de très bons moments à se faire peur et se faire saigner hé hé !
Dommage qu’il ne soit sorti qu’en import.
Note finale : 4/6

by "Osvald"

Ah, je ne connaissais pas
Ça m'a donner envie d'y jouer =)
Merci pour le test

j'ai la version Jap ce qui me pertube énormément je vais donc me le trouver en version ricaine :-)
il est excellent, on me dit que ce fut le dernier jeu officiel sorti du vivant de la DC ... ah bon ?

Classement en rubrique DR TESTEUR de ce test !

xorion banni a écrit:j'ai la version Jap ce qui me pertube énormément je vais donc me le trouver en version ricaine :-)
il est excellent, on me dit que ce fut le dernier jeu officiel sorti du vivant de la DC ... ah bon ?

ah ben je vois 10 ans après que je n'ai toujours pas mis la main sur la version américaine de ce jeu